Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"Fêtes" attention !

11 mai 2018

Page de garde

page de garde

Publicité
Publicité
11 mai 2018

Edito

“Fêtes” attention !

 

Ce blog aborde la question de la jeunesse qui est le sujet du thème culturel 2018. J’ai décidé de m’intéresser plus particulièrement à la fête chez les jeunes. Je me suis alors posé la question “La fête est-elle vraiment un marqueur de jeunesse ?”. Je vais répondre à cette question en abordant différents aspects de la jeunesse. Nous allons nous intéresser aux différentes fêtes pratiquées chez les jeunes et pourquoi, les différents abus les plus souvent répandus et enfin nous conclurons sur la vision de la fête par le cinéma.

 

Chez les jeunes, les fêtes sont souvent résumées comme étant un moment de décontraction permettant de se couper de la vie quotidienne. Tout prétexte est bon pour faire la fête et rencontrer de nouvelles personnes.

Etre jeune est souvent caractérisé par des traits comportementaux atypiques. On peut remarquer de plus en plus de la naïveté et de l’ambition. Etre jeune signifie également être en recherche de personnalité et de l’inconscience des risques et des conséquences des actes réalisés.  C’est surement à cause de ces caractères que la jeunesse est l’une des premières victimes du phénomène des fêtes. Ils apparaissent comme des faiblesses qui sont utilisées à l’insu des individus. La naïveté rend la jeunesse vulnérable et facilement manipulable.

 

La société de consommation actuelle pousse les individus à consommer toujours plus. La raison de cette consommation massive semble être avant tout un paraître. En effet, être jeune c’est aussi montrer de quoi l’on est capable face aux autres. C’est montrer que le jeune est à la hauteur et capable de s’intégrer à groupe.  

 

La fête prend également une tournure internationale. Un nouveau type de tourisme s’est créé : le tourisme festif. Les jeunes du monde entier voyagent dans un seul et unique but : s’amuser. De nombreux événements sont créés aux quatre coins du monde: à Barcelone, le tourisme est passé de 2 millions de visiteurs à 8 millions en 20 ans par exemple.

 

Aujourd’hui, la fête chez les jeunes apparaît dans le cinéma. Dans le film “Projet X”, les excès sont clairement apparents et montrent que la jeunesse ne sait pas se contrôler. La fête apparaît alors comme clairement abusive et sans limite auprès des jeunes.

11 mai 2018

L'univers des raves

Entre carnaval et protestations fugitives
Suite à la lecture de l'article de Fouillen Claude intitulé L’univers des "raves": entre carnaval et protestations fugitives ..., on peut comprendre le phénomène des raves. La techno, musique répétitive et synthétique apparue au cours des années quatre-vingt, doit en partie son succès aux «raves». Sur ces fêtes, souvent «clandestines», règne l’esprit ludique et excessif de tout carnaval. Ce phénomène a ses passionnés, rassemblés en réseaux d'affinités ou, parfois, en véritables communautés. Ces groupes sont en quête d’une sociabilité «alternative» inspirée de principes libertaires, conviviaux et hédonistes. L'hédonisme est une doctrine philosophique grecque selon laquelle la recherche du plaisir et l'évitement du déplaisir constituent l'objectif de l'existence humaine.
Les bases idéologiques de ces rassemblements sont un refus des valeurs mercantiles du système et la recherche de la transcendance au travers de la musique.  Une rave party est organisée par un sound (un collectif d'artistes (musicaux ou visuels), de techniciens, de DJ et de décorateurs). Ce collectif recherche dans un premier temps le lieu idéal pour organiser l’événement, et une fois ce lieu établi, il en fait circuler les coordonnées, puis installe la logistique nécessaire au bon fonctionnement du son ainsi que les décorations et lumières. Les «raves» laisse donc aussi une place importante aux jeux de dérision et d’inversion. Ils s’appliquent notamment aux codes marquant la féminité ou la masculinité des êtres. La techno entretenant un lien originel fort avec quelques hauts lieux fréquentés par certaines «communautés» homosexuelles, ces soirées ont hérité d’un certain goût pour le travestissement et la confusion des codes sexués dominants.

Les musiques pendant les raves
Durant ces fêtes, de nombreux genres musicaux sont diffusés tels que House music, techno, hardtechno, hardcore, trance, trance goa, trance psychédélique, tribe, tribcore ... Sans oublier les genres représentés sur le chill out (espace d'une Rave consacré à la musique électronique douce) qui incluent : Ambient, psybient, dub, glitch, trip-hop, etc.

 

Des consommations de drogues sans modérations ! 

N'oublions pas d'évoquer que la dimension relative aux orgies est un incontournable qui qualifie la fête. Cet élément est particulièrement pertinent dans le cas des «raves» qui symbolise un contexte de surexcitation sensorielle. Cela passe tout d’abord par la prise de drogues telles que la cocaïne, l’ecstasy ou encore le haschish. Les ravers consommateurs recherchent à atteindre des états modifiés de la conscience durant laquelle ils auront une perception des sens différente mais aussi durant laquelle ils vivront une décharge émotionnelle.  "Le «raver» peut avoir la sensation de vivre un présent infini s’opposant à un quotidien séquencé."  Les consommateurs d'ecstasy mettent en avant les qualités de cette drogue, qui permet de se lâcher, d'abolir les barrières et d'atteindre une sensation de collectivité du bien-être. Les raves sont alors en permanence associées aux drogues par l'opinion publique.  Les spécialistes, au début des années 1990, ne peuvent que redouter les effets à long terme de cet usage prolongé de drogues, sans vraiment toujours disposer d'études fiables pour quantifier ces effets. En 1990, une jeune femme de 21 ans est retrouvée morte dans le club le plus populaire de Machester; la presse s'en empare et la mort est imputée à l'absorption de deux cachets d'ecstasy (généralement un mélange de MDMA et d'amphétamines) ; les circonstances de sa mort sont toujours inconnues. La virulence de la campagne de presse qui entoura ce fait divers est à rapprocher de ce qui entoura les scandales des punks en 1977.

 

Le mouvement rave party n'a d'ailleurs jamais nié les problèmes inhérents à la consommation de drogue, cherchant toujours dans la mesure du possible à mettre en œuvre le maximum de prévention concernant ces problèmes, que ce soit par l'information ou par la mise en place d'espaces calmes comme les «chill-out». D'autre part, il existait sur certains rassemblements Techno un stand de teste afin de mettre en évidence la présence de certaines molécules étrangères dans les produits consommés. Cependant, la consommation d'autres drogues y est très largement répandue, au même titre qu'elle pouvait l'être dans les festivals pop de l'Amérique des années 1970. Mais en 1992, il est fait état de douze morts depuis 1988 imputables à l'ecstasy au Royaume-Uni, et pour dix d'entre eux l'origine du décès est indiscutablement l'usage d'ecstasy, parfois à de faibles doses.

 

11 mai 2018

Les abus liés aux fêtes

 

Les abus

                                                            

                                                               Image1

Les abus peuvent être de différents types : sexualité, alcool et drogue. Les fêtes sont des lieux propices à tous les excès. Ceux-ci sont provoqués par les conditions environnantes : le milieu festif, des débordements collectifs et un effet de groupe influençant. Quand on parle de débordement collectif, cela ne veut pas dire que tous les jeunes vont dépasser leur limite. Simplement, les jeunes vont montrer de quoi ils sont capables pour se faire reconnaitre par les autres. Se mettre en danger est une solution qui existe dans la condition humaine et qui permet au jeune de se mettre en avant.

Les conséquences de ces excès sont surtout des risques : on a le risque de dépendance (provoqué par la consommation répétitive et l’appréciation de la substance consommée), la mise en danger de l’individu et l’inconscience. Sous l’emprise de certaines substances, le jeune n’a plus la notion de risque et va mettre son intégrité en danger.

 

11 mai 2018

Problèmes environnementaux liés aux Raves: l'exemple en pleine réserve naturelle de la Crau

 

       Une rave party sur une Réserve Naturelle ! 

                                                    Résultat de recherche d'images pour "rave plaine de la crau"

C'est encore une rave qui fait les gros titres, mais cette fois-ci dans les Bouches-du-Rhône. En effet, c'est à Arles qu'une nouvelle rave party a eu lieu en pleine réserve de la Crau. Ce sont alors plus de 30 000 personnes qui se sont rassemblées provoquant un soulèvement des autorités, collectivités et riverains.

 

Lors de cette rave, les autorités ont été contraintes de "laisser faire". Il leur était impossible de mettre fin à ce mouvement et de les déloger. La seule chose qu'ils ont pu faire était de vérifier les papiers des participants et de faire des tests d'alcoolémie et de stupéfiant sur la voie d'accès au rassemblement. Ils ont sécurisé les alentours du site et ont été épaulé par un hélicoptère qui surveillait le périmètre. Face à tant de monde, les autorités étaient impuissantes et ne pouvaient déloger ces teuffeurs. La présence de la gendarmerie sur les lieux provoque des tensions mettant en danger les agents de police qui souvent se font caillassés.

 

Des exploitants agricoles ont porté plainte face à cet évènement.

 

Le festival s'est cependant déroulé sur l'un des sites les plus protégés du département des Bouches-du-Rhône : un coussoul classé site Natura 2000 mais qui ne fait pas partie de la réserve naturelle de la Crau. Cette propriété privée, utilisée pour le pâturage des brebis a été dégradée et l'éleveur ovin se retrouve touché par ce rassemblement. Le festival, même s'il n'est pas localisé complétement sur la réserve s'étend et déborde sur celle-ci. Gérée par le Conservatoire d'Espace Naturel PACA (CEN PACA), cette zone représente une biodiversité importante et la présence de ce festival est une catastrophe, autant pour la faune que pour la flore. En effet la Crau, espace steppique est un écosystème unique en Europe, riche et très fragile. La présence de ce rassemblement dans ce coussoul provoque le piétinement des sols qui va nuire à l'herbe (brachypode rameux) qui peut mettre des décennies à se reconstituer mais aussi à une faune plus discrète (criquet hérisson). De plus, la rave a eu lieu en pleine période d'élevage de nombreuses espèces endémiques (Ganga cata ou encore l'Outarde canepetière).

             Criquet hérisson               Outarde canepetière                          Brachypode rameux

 

Les festivaliers n'ont bien-sûr par conscience de toutes les conséquences que le rassemblement peut engendrer. En effet, pour eux il est simple de rendre la propriété comme ils l'ont trouvé : ramassage de déchets par exemple. Avec un endroit comme la plaine de la Crau, c'était idéal pour éviter les risques incendies. En cas de dégradation trop importante, les organisateurs s'engagent aussi à indemniser le propriétaire pour les dégâts engendrés. Pourtant, aucun sanitaire n'est prévu sur place, on imagine alors que le rassemblement de plus de 30 000 personnes sur une propriété sans sanitaire et avec une consommation d'alcool et de drogue excessive va provoquer la dégradation de la parcelle. Après un weekend aussi chargé, le milieu devient forcément insalubre.

 

Après ce rassemblement aux nombreux excès, la rave party a laissé beaucoup de traces dans les Coussouls. Le président du CEN PACA a constaté les dégâts : canettes, papiers toilettes et cadavres de bouteilles, il y en avait partout.

dechets

Les participants du festival n’ont en tout cas pas fait leur part du travail. Des déchets ont été retrouvés sur tout le site protégé du Crau sur lequel le teknival était installé. Ce sont au total, près de 45 hectares de terrain qui ont été laissés sans nettoyage et 30 tonnes de déchets retrouvés. En moyenne 1kg de déchet par festivalier laissés sur place. Le cout pour la collectivité s'approcherait de 100 000 euros pour le nettoyage de cet espace naturel. 

                                                                           Image2

Publicité
Publicité
11 mai 2018

Le comportement des jeunes en milieu festif

    

Pourquoi les jeunes font-ils la fête ? 

                                                                   Résultat de recherche d'images pour "fête soirée"

Si les jeunes font la fête, c’est effectivement pour plusieurs raisons bien distinctes. Dans un premier lieu, la fête va permettre aux jeunes de se sociabiliser et de rencontrer de nouvelles personnes avec plus ou moins le même âge. Ces rencontres vont influencer la notion d’appartenance au groupe des jeunes. Le temps festif permet de vivre en groupe des expériences émotionnelles très forte qui produisent des souvenirs partagés et permettent de se sentir lié les uns aux autres. C’est une fonction importante de sociabilité. Cette notion d’appartenance est étroitement liée avec la notion de paraître où le jeune va montrer qu’il est capable et à la hauteur de s’intégrer, et pour cela il dépassera parfois ses limites. 

En effet, dans un groupe, il y a toujours quelqu'un pour lancer des idées un peu folles et des gens pour les suivre. Les jeux d'alcool, les “délires” de soirées et les “prouesses” de certains alimentent les conversations. La vie entre amis ressemble parfois au jeu du “cap” ou “pas cap” où chacun teste sa bravoure et sa valeur : “Si d'autres le font, je peux bien le faire aussi.”

De peur d'être mis à l'écart, les jeunes suivent le mouvement, quitte, parfois, à le regretter… La limite entre ce que l'on est, ce que l'on veut et l'image que l'on aimerait renvoyer aux autres n'est pas toujours facile à établir. 

Vous avez des tonnes de choses à gérer en même temps : il y a les cours, bien sûr, mais il y a aussi vos émotions, votre corps qui change, vos craintes de l'avenir… Bref, plein de bonnes raisons de stresser et une grosse envie, parfois, de déconnecter. Une bonne fête ou une bonne soirée peut sembler être un échappatoire idéal pour ces jeunes qui souffrent. 

Mais quand les angoisses deviennent récurrentes et profondes, certains d'entre eux y répondent par des actes beaucoup plus extrêmes. Il y a ceux/celles qui s'échappent de la réalité en consommant de l'alcool ou d'autres drogues, ceux/celles qui déplacent leur souffrance intérieure en s'infligeant des douleurs corporelles : scarification, anorexie, boulimie…

    Hormis les raisons précédentes, faire la fête sert aussi à marquer un événement : anniversaire, obtention d’un diplôme ou autre, toutes les raisons sont bonnes pour faire la fête. On peut considérer les moments de fêtes comme des instants de plaisir durant lequel les problèmes extérieurs n’auraient pas d’importance et où le jeune se consacre uniquement à cet évènement. De ce fait, la fête offre de nombreux bienfaits : elle permet de marquer un temps de rupture avec le quotidien. C’est une façon d’échapper provisoirement des contraintes vécues pendant la période de l’adolescence. La fête permet donc au jeune d’échapper, pour un temps réduit, à la pression du quotidien, et lui permet aussi de souffler.

11 mai 2018

Etude d'un documentaire

Sexe, drogue, alcool

Une jeunesse sans limite

 

    

Après le visionnage du reportage paru en 2013 sur nos écrans de télévision lors du programme 90' Enquêtes présenté par Carole Rousseau, nous percevons l'évolution inquiétante de la consommation de drogues chez les jeunes.

  Nous l'avons dit, la consommation de drogue augmente de façon préoccupante puisqu’actuellement plus d'un jeune sur deux avoue avoir déjà testé au moins une drogue (si ce n'est plus !). Que ce soit de la cocaïne, de l'héroïne, du cannabis, du crack, de l'ecstasy ou encore des amphétamines, les jeunes tournent à la dérivent et tombent parfois dans une addiction dont ils ont du mal à se défaire.

  L'équipe de l'émission s'est rendu à Paris et en Province afin de suivre les jeunes durant leurs soirées. Ce sont alors l'alcool et la drogue qui y sont consommés sans modération. Cette déresponsabilisation rend le jeune inconscient des dangers qu'ils encourent.

En se rendant à Brest, l'équipe du tournage est allée recueillir des témoignages de jeunes consommateurs en rupture totale avec la société.

Le tournage a alors duré 4 mois, et a montré que la drogue et l'alcool sont utilisés et considérés comme "loisirs".

 

Mais pourquoi les jeunes consomment ces drogues ?

 

Pour certains, consommer des drogues provoque une sensation de bien-être. Pendant un moment éphémère, la consommation permet de s'évader, se détendre, et ouvrir son esprit. Cependant, une consommation successive et répétitive peut provoquer des nombreux risques, notamment l'accoutumance ou encore l'overdose.

 

Les jeunes sont aujourd’hui à la recherche de la "défonce parfaite", et se drogue sans limite et sans avoir conscience des dangers. Ces dernières années, les drogues ont été "banalisées", nous pouvons en retrouver de partout et sans difficulté. Les jeunes qui les consomment n'ont même plus l'impression de consommer de la drogue

Les jeunes considèrent les drogues comme étant une échappatoire auxquelles ils peuvent dire "stop" quand ils le souhaitent. On entend régulièrement des consommateurs avancer "j'arrête quand je veux, je ne suis pas dépendant". Ce sont pourtant ces jeunes qui sont les plus accros. La dépendance n'est alors pas assumée et relativisée.

Cette pratique devenue banale est pourtant illégale et se développe sous d'autres formes. Depuis quelques années, une nouvelle drogue est apparue, et c'est une drogue auditive "I-Doser".

 

Mais qu'est-ce qu'une drogue auditive ?

 

Cette drogue est en réalité des fichiers musicaux à battements que renvoient des sons similaires mais avec une fréquence différente. Basé sur une tonalité binaire à basse fréquence, le consommateur va être réceptif pendant un moment de détente.

Les effets de cette nouvelle drogue à des effets semblables à d'autres drogues et est utilisée comme une "dose".

Comme toute autre drogue, celle-ci n'est pas sans dangers et peut provoquer des effets secondaires tels que des sensations hallucinogènes, une mauvaise perception des rêves, risque de psychose et problèmes cardiaques, peut rendre dépendant et a un effet néfaste sur le cerveau à long terme.

 

Vendue jusqu'à 200$ aux Etats-Unis, cette drogue numérique est interdite en France.

 

Les jeunes, à la recherche permanente de nouvelles choses vont tester de plus en plus de moyens de se drogue. Que ce soit pour s'évader, fuir ses problèmes, appartenir à un groupe ou encore simplement pour s'amuser, la drogue touche un large panel de personnes. L'âge moyen de la première consommation de drogue en France est d'environ 16 ans. On distingue cependant deux grands type de consommateur : occasionnel et chronique. Le consommateur occasionnel, le plus courant, présente un besoin de s'affirmer et de provoquer son entourage tandis que la consommateur chronique a franchi un stade et est considéré comme un "toxico". Ce consommateur va alors être en rupture avec son milieu social et va tomber dans une spirale de consommation dans laquelle il aura du mal à sortir. Dépendant, il devra faire appel à des spécialistes pour l'aider.

11 mai 2018

Un sujet d'actualité, un récit, une chanson

Les conséquences des soirées trop arrosées au travers d'une chanson poignante

"Explique-moi" -Keen'v

Keenv

 

Keen'v (Kevin Bonnet), est un chanteur auteur et interprète français né en 1983. Il s'est fait connaitre en 2008 en discothèque grâce à son tube À l’horizontale et connaît le succès à partir du titre J'aimerais trop en 2010. Keen’V, se fait indéniablement un nom dans le domaine de la variété française, avec des titres de plus en plus variés. Son album Carpe Diem dévoile notamment la poignante chanson Explique-moi dans laquelle l'artiste se met à nu et dévoile une sensibilité encore inconnue. En effet, le chanteur nous a habitué à des titres tournés sous le second degré, mais celui-ci fait partie des rares exceptions qu'il faut prendre très sérieusement. ue grâce

Vous trouverez ci-dessous les paroles de sa chanson :

C'est le week-end et je suis de sortie 
Je décompresse de ma semaine avec mes amis 
Ça ne fait qu' 1 mois que j'ai mon permis 
Donc ma mère inquiète pour moi me prévient et me dit 
"Fait attention à toi surtout ne boit pas 
Car l'alcool au volant a fait trop de dégâts" 
Elle a peur pour moi, car je pars avec mes gars 

 
Et c'est vrai que eux sont portés sur la Vodka 

Il est minuit passé, ça y est c'est parti 
Je me suis apprêté afin de plaire aux filles 
Je récupère mes clefs, mon argent, mon permis 
Ainsi que mon téléphone portable en cas d'ennuis 
Ma mère est à la fenêtre pour me dire au revoir 
Et je sens dans son regard plein de désespoir 
Elle peut me faire confiance, je n'ferai pas le chauffard 
Car une chose est sûre ce soir je ne vais pas boire 

On arrive à la boite sans aucun soucis 
Tu peux être fier de moi maman, j'ai bien conduit 

L'ambiance bat son plein, mais c'est comme j'te l'ai dit 
Dans mon verre y a du soda, je te l'avais promis 
Mais ça n'empêche pas de prendre part à la fête 
Je ne ressens pas le besoin de m'en tourner la tête 
De surcroit je sais que mon retour tu guettes 
Maman tu sais très bien que je suis quelqu'un d'honnête 

Il est quatre heure et demi, la soirée se finit 
Il ne me reste qu'à regrouper tous mes amis 
Nous sommes sur le départ et tout le monde sourit 
La soirée était d'enfer on se dit tous à samedi 
Je démarre ma voiture pour prendre le retour, 
Ça ne risque pas d'être dur car je n'ai pas bu pour 
Ne pas rouler trop vite afin de faire plus court 
Maman à tes conseils je n'ai pas été sourd 

Alors maman peux-tu me dire pourquoi j'ai froid ? 
Pourquoi les amis que je devais ramener ne sont plus là ? 
Pourquoi dès lors que je regarde autour de moi 
Je ne vois que des gyrophares, des gens qui ne sourit pas ? 
Maman je ne comprends pas, j'ai fait tout ce que tu m'as dit 
Donc pourquoi suis-je étendu sur le parvis ? 
Pourquoi devant mes yeux je vois défiler ma vie ? 
Je sens même les battements de mon cœur qui ralentissent 

Sois forte maman, je ne veux pas que tu pleures 
J'ai suivi tes conseils, je n'ai fait aucune erreur 
A croire que je manque de chance, ma vie me porte malheur 
Je sens que mon cœur flanche, oui je sens qu'il est l'heure 
Avant de partir, j'aimerais savoir ... 
Pourquoi celui qui m'a percuté s'est mis à boire 
Alors je vais finir ma vie sur un trottoir 
Maman je t'aime désolé de ne pas pouvoir .. 
Te dire au revoir

Résultat de recherche d'images pour "camion de pompier"

Le texte raconte une histoire, la musique accompagne le récit. Un jeune homme, ayant tout juste obtenu son permis de conduire, s’apprête à aller à une fête en compagnie de ses amis. En retour de soirée, malgré les avertissements parentaux et les précautions prises par le fils, un drame survient. Une collision violente entraîne la mort des passagers. Le responsable de l’accident n’est autre qu’un conducteur ivre.

La chanson traîne en longueur. La patience est de rigueur. Il est effectivement nécessaire d’attendre pour apprendre quelle tournure a prise l’aventure du groupe d’adolescents. Cette remarque n’est cependant pas étonnante, il s’agit véritablement d’une histoire, avec un commencement, un développement et une fin. Avec son talent et sa voix singulière, l’artiste la raconte et transporte son public dans un univers sombre, mais réel.

 

Le message à faire passer est que L’ensemble des jeunes ne sont pas obligatoirement responsables de ce genre d’incident. Tous ne boivent pas et sont, par ailleurs, généralement au courant des dangers de la route. L’alcool est l’unique menace. L’inconscience de certains, le hasard, le manque de chance, se chargent ensuite de prendre des vies. Sensibiliser les jeunes, entre autres, était sans doute l’objectif principal du chanteur, qui propose habituellement des morceaux festifs, décalés, entraînants. Le message ne peut que passer.

 

Le comportement d'autrui est aussi important que notre comportement à nous. Nous sommes tous responsable et devons agir ensemble dans l'intérêt de tous. Ne pas boire lors d'une soirée ne vous protège pas seulement vous, mais aussi tous ceux qui vous entoure. Malheureusement, cette prise de conscience n'arrive que lorsque l'un de nos proche est touché. Hors, nous sommes tous touché, tous concerné. 

 

 Ci-dessous la vidéo lyrics :

Keen'V - Explique Moi (video lyrics officielle)

11 mai 2018

Interview sur la fête

Interview sur le thème “La jeunesse et la fête “

 

Interview d’une étudiante dans un lycée

 

Quel âge avez-vous ?

20 ans

 

Faîtes-vous la fête ?

Oui, j’aime boire, danser, rire, décompresser et surtout passer du bon temps avec mes amis.

 

A quelle fréquence ?

Minimum une fois par semaine.

 

Comment percevez-vous les temps festifs ?

Personnellement, j’aime beaucoup faire la fête, c’est le moment de décompresser, lâcher prise, sortir du quotidien et se changer les idées. C’est aussi l'occasion pour moi de danser, et j’aime beaucoup cela.

 

Pour vous, la fête est-elle un marqueur de jeunesse ?

Bien-sûr, mais pas seulement. on commence à faire la fête lorsque l’on est jeune, on se découvre, on observe nos limites. Mais si on a la joie de vivre toute notre vie, faire la fête toute notre vie n’est pas un soucis pour moi.

 

La fêtes vous semble-t-elle toujours source d’abus ?

Pas toujours, mais elle est est une grande source. Pas dans tous les cas. Perso ce ne sont que des abus d’alcool pour moi. Je ne fréquente pas des lieux où des trafics d’autres substances ont lieu.

 

A quel âge remonte votre première fête ?

Lors du mariage de ma soeur, lorsque j’étais en 5ème : 12 ans, c’est d’ailleurs lors de cette fête qu’a eu lieu ma première consommation d’alcool.

 

Avez vous déjà consommé des drogues ?

Oui , du Cannabis, cocaïne, poppers.

 

Pourriez vous nous décrire le déroulement d’une soirée que vous jugez idéale ?

Fête idéale: repas avec une bouteille de vin (autant au restaurant qu’à la maison). Avoir un budget conséquent pour sortir en ville, dans les bars, aller danser et boire.

 

Avez-vous déjà fait la fête dans un pays étranger ? (si oui, où?)

Non, j’ai très peu voyagé, et j’étais bien trop jeune.

 

Quels débordements avez vous pu réaliser pendant vos soirées?

Atteinte à l’ordre public, ivresse sur la voie publique à plusieurs reprises, me réveiller sans me souvenir de ma soirée, avoir des relations sous l’effet de l'alcool que je n’aurai pas osé en temps normal

 

Regrettez vous ces actes?

Sur le court terme oui il m’est déjà arrivé de regretter ce que j’avais fait la veille. Cependant, à l’heure actuelle, cela est source de rigolades et constitue de bons souvenirs. Je pense avoir eu de la chance dans tous mes débordements puisqu’il ne m’est jamais rien arrivé de grave. De nombreuses situations auraient pourtant pu dégénérer.

 

Avez vous déjà été victime de violence lors de soirées ?

Oui je me suis déjà retrouvé au milieu d’un conflit physique entre deux rugbyman. J’avais, lors de cette soirée voulu défendre mon ami qui était en conflit avec deux autres hommes.

 

Votre éducation a-t-elle influencé votre comportement vis à vis de l’alcool à l’heure actuel ?

L’éducation de ma mère est très porté sur le refus de l’alcool, mais nous sommes une famille de bons vivants où le vin a sa place sur la table. La question d’éducation n’est donc pas un facteur qui influe mon comportement, mais bien le milieu social dans lequel on évolue durant nos études.

 

Vos parents sont-ils au courant de toutes ces péripéties ?

Non

 

Sinon qu’elle aurait été leur réaction ?

En ce qui concerne ma mère, qui est contre l’abus d’alcool, j’aurais probablement été assermenté pendant des heures et sa perception de moi aurait été différente de celle qu’elle a à l’heure actuelle.



11 mai 2018

Comment agir quand on est parent ?

Avec tous les débordements possibles que les jeunes peuvent réaliser durant leurs fêtes, les parents ont souvent de quoi s'inquiéter, alors comment les rassurer ?

Tout d'abord, il faut savoir que le jeune va chercher à tester ses limites. S’ils ne les ont pas testés par l'éducation qu'il a reçu, il va se les fixer lui-même, et c'est son corps qui s'en chargera. De plus, les jeunes s'autorégulent entre eux au sein d'un groupe. Certaines pratiques ne seront pas tolérées au sein de celui-ci. Les amis de l'adolescent représentent à eux seuls des limites qu'ils imposeront.

 

En tant que parent, il ne faut surtout pas ignorer les conduites à risques de vos enfants. Il faut essayer d'en discuter avec lui et de comprendre les raisons qui le pousse à se mettre en danger. Si le dialogue est impossible entre les parents et l'adolescent, il doit le rassurer et lui proposer des personnes plus professionnelles avec qui il pourra discuter de ses problèmes et régler ce qui le pousse à agir ainsi.

 

Les adolescents qui mettent en danger leur intégrité ou celle des autres peuvent présenter deux types de profil :

 

Celui qui n'a pas eu de discours structurant sur lesquels s'appuyer pour apprendre à juger ce qui est bien ou mal

Celui qui vit en permanence avec des discours contraignants lui empêchant de se tester réellement et voulant découvrir la transgression.

Le meilleur moyen d'appréhender les problèmes avec votre enfant est donc d'instaurer un dialogue dans la mesure du possible et d'entrer dans un système de négociation qui consiste à ne pas imposer de choses.

 

Le plus important est que les parents puissent offrir ce discours structurant et cohérent dans le temps. Et ce n’est pas toujours facile, les choses vont vite et, malheureusement, les parents ont parfois du mal à tenir le même discours sans lâcher prise. Cependant, en tant que parents, vous devez faire des concessions mais surtout pas de sacrifice. N'allez pas à l'encontre des valeurs que vous jugez importantes. Certains points peuvent bien-sûr ne pas être négociables.

 

Dans le cas où le dialogue n'est pas possible avec le jeune, n'hésitez surtout pas à déléguer votre discours à d'autres adultes. Il faut essayer de ne pas priver le jeune, et le laisser participer à des événements encadrés (type festivals). Dans le cas où le jeune est trop souvent privé, ils auront tendance à participer en autonomie à des rassemblements illégaux et organisés spontanément (type rave party) où les débordements sont les plus importants.

 

                                                                 

conflitsparentsenfants

Publicité
Publicité
1 2 > >>
"Fêtes" attention !
Publicité
Archives
  • 2018
Publicité